Régulièrement, le portail d’annonces immobilières Immonot.com sonde les études notariales de toute la France pour mieux cerner la conjoncture immobilière. Selon eux, l’activité pourrait rebondir et les prix pourraient quant à eux diminuer.
Des notaires plus optimistes
Les notaires se montrent plus optimistes que cet hiver : en effet, le marché semble plus équilibré entre vendeurs et acquéreurs. Les prix se négocient, les délais de ventes s’allongent et les acquéreurs sont plus regardants sur la performance énergétique des biens.
Fin février, la proportion des offices notariaux qui prévoient une activité en déclin dans les deux mois se réduit de 70 % à 58 %. Ceux anticipant sa stabilité atteint 35 % (contre 27 % fin 2022). Le nombre des optimistes qui misent sur une hausse de l’activité passe de 3 % à 7 %.
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Une baisse des prix attendue
Entre l’augmentation de l’inflation et des taux de crédit (passés de 1 % à 3 % en moyenne) et les difficultés pour emprunter, les acquéreurs doivent leurs prétentions à la baisse. « On considère en effet qu’un point supplémentaire pour les taux d’intérêt réduit de 10 % le montant dont les acquéreurs peuvent disposer pour emprunter, observe Immonot. La perte du pouvoir d’achat résultant à la fois de l’inflation et du coût des crédits pèse alors plus fortement sur les prix de l’ensemble du marché immobilier. »
Ainsi, en février 2023, 67 % des offices notariaux prévoient une baisse des prix des logements, tandis que 33 % estiment qu’ils vont se maintenir au niveau actuel et aucun n’évoquent une hausse. Pour les prix des terrains, ces chiffres sont à peine meilleurs, les proportions étant respectivement de 50 %, 46 % et 4 %.
Vendre avant d’acheter
« Il faut d’abord vendre son logement avant d’en acquérir un autre et profiter de l’écart provenant de la baisse des prix, soit sous forme d’amélioration de la localisation ou du confort, soit sous forme d’une plus-value », remarque Immonot. Vendre, c’est le conseil donné par 80 % des notaires interrogés, tandis que 14 % recommandent d’acheter et 6 % d’attendre.
Pour les terrains constructibles, 44 % conseillent de vendre et 40 % d’acheter. Ce qui pourrait constituer les prémices d’un retournement du marché en fin d’année, d’après Immonot.